11,5 millions : c’est le nombre d’emplois générés par le secteur des énergies renouvelables dans le monde. C’est en tout cas ce qui ressort du 7e rapport de l’IRENA sur l’emploi (Agence internationale des énergies renouvelables), et qui confirme une tendance de croissance à long terme, tout en soulignant qu’une action politique forte est nécessaire pour l’accompagner.
« L’adoption des énergies renouvelables crée des emplois et augmente les revenus locaux sur les marchés énergétiques développés et en développement », rapporte le directeur général de l’IRENA, Francesco La Camera, dans un communiqué. « Si aujourd’hui, une poignée de pays sont en tête, chacun peut exploiter son potentiel d’énergie renouvelable, prendre des mesures pour tirer parti des capacités locales de développement industriel et former ses travailleurs.»
Avec le réchauffement climatique, la question de la transition écologique est devenue absolument centrale pour décarboner l’économie. En 2020, c’est presque 12 millions de personnes qui travaillaient dans le secteur, chiffre en augmentation de 4,35% par rapport à 2019 (soit 500 000 emplois nets nouveaux).
Mais où se situent-ils ? La championne en titre est la Chine, qui concentre à elle seule 39% des emplois dans le renouvelable, suivie du Brésil, des Etats-Unis, de l’Inde et de quelques pays de l’Union Européenne. La filière du photovoltaïque étant la plus grosse pourvoyeuse de toutes avec 4 millions de personnes embauchées dans le secteur, et là aussi la Chine n’est pas en reste, employant à elle seule plus de la moitié d’entre elles (2,4 millions). Au niveau européen, les données du rapport remontent à 2018/2019 et relate quelque 1,6 millions d’emplois pourvus dans les filières vertes.
Vient en premier l’Allemagne, puis l’Espagne, le Royaume Uni et la France… La France d’ailleurs qui compte 166 000 emplois directs et indirects dans le domaine : d’ici 2028 le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) prévoit la création de 98 000 postes dans ce secteur sur le territoire hexagonal.
Formidable vivier d’emplois, les filières vertes ouvrent donc la voie à un futur plus durable et plus respectueux de la planète.