Incendies de forêt, sécheresses, conditions météorologiques extrêmes… Autant de scénarios catastrophe auxquels le Cap s’est vu confronter ces dernières années. Conséquence ? La ville sud-africaine a failli manquer d’eau en 2017, avant d’être frappée par des épisodes de pluies torrentielles et d’inondations.
Ce n’est plus à prouver : l’enjeu environnemental est le défi numéro un de l’humanité. Les conséquences du réchauffement climatique, notamment sur le continent africain, sont de plus en plus visibles et appellent à un sursaut de la part de la population et des associations. C’est pourquoi, en septembre dernier, l’ONG locale Greenpop a souhaité organiser l’Eden Festival of Action 2021. Le but ? Sensibiliser à l’importance de protéger et de restaurer les espaces sauvages pour atténuer le changement climatique et s’y adapter.
Ainsi, le festival s’est déroulé dans la pittoresque forêt nationale de Tsitsikamma, qui borde le Cap occidental et oriental. Au programme : des conférences et ateliers animés par des experts en durabilité, notamment. Étaient aussi présents des groupes de musique live, des entreprises créatives dans le domaine des arts, ou encore des équipes de projets de restauration.
Ce festival a également été l’occasion de planter 1000 arbres mais aussi de débarrasser les plages des nombreux plastiques et déchets polluant la Nature’s Valley, près de Plettenberg Bay grâce à l’implication des participants qui n’ont pas hésité à relever leurs manches !
Autre temps fort de l’événement aussi, plus pédagogique, cette fois : initier les personnes présentes à un mode de vie plus respectueux de l’environnement.
Par exemple, des hébergements sous tente ont été mis en place et des repas à base de plantes préparés avec des démonstrations de cuisine dans un village « vert ».
Le message porté par le festival est clair : la protection de l’environnement est l’enjeu clé du siècle et nous devons agir collectivement pour la favoriser autant que possible, et tant que c’est possible.
Crédit : @edenfestival