La voiture électrique est certes une alternative vertueuse à la voiture essence, mais sous conditions. Si elle est effectivement moins polluante qu’un modèle thermique, quid des impacts de son poids et de sa batterie ?
L’Agence de la transition écologique (Ademe) s’est ainsi penchée sur l’apport écologique véritable de la voiture électrique et son impact carbone sur l’environnement. Et dans les faits, le véhicule vert ne serait pas toujours tout à fait aussi vertueux qu’annoncé…
Pour être efficace environnementalement (et pas seulement au niveau de sa consommation…), la voiture électrique doit également être légère et dotée d’une batterie de « capacité raisonnable »… à l’autonomie limitée, donc… Ainsi, selon l’Ademe, une “grosse” batterie, c’est-à-dire “lourde” ne peut pas toujours garantir un intérêt environnemental. En France, pour afficher un impact carbone 2 à 3 fois inférieur à celui d’un modèle thermique, sur l’ensemble de sa durée de vie, l’électrique doit être équipé d’une batterie consommant moins de 60 kWh…
Selon l’Ademe, en effet, “l’impact carbone d’un véhicule électrique augmente quasiment proportionnellement à son poids, lui-même fortement impacté par la capacité de stockage de sa batterie”.
La bonne attitude à adopter se joue donc dans le choix de son auto… Il est ainsi recommandé d’opter pour une petite voiture légère et ce, même si son autonomie s’en ressent…, soit 400 kilomètres environ pour les modèles les plus réduits.
Et l’Ademe de rappeler également, la “dette carbone” de départ du véhicule vert nécessitant deux à trois fois plus d’énergie et de matières pour sa construction que son équivalent thermique…