L’enthousiasme d’Inès Seddiki est connu dans tous les ghettos de France. Logique, puisqu’elle porte la parole et les actions de Ghett’Up, un réseau de jeunes actrices et acteurs du changement, qui travaillent à la revalorisation de l’image des banlieues, auprès du grand public, mais aussi auprès des habitant.e.s de ces mêmes quartiers populaires. Depuis la création de l’association en 2016, plus de 5000 personnes ont bénéficié de leurs actions, formations ou tables-rondes, tels que les célèbres « Afterworks du bendo ». Depuis quelques mois, ces influenceurs « made in la rue » ont investi un nouveau lieu, le SAS, à St Denis, pour y proposer un co-working nouvelle génération. « Faut que tu te dises que tu peux être le-la prince-sse de la ville si tu veux. » : cette punchline du groupe iconique 113, trône à l’entrée, au-dessus d’un fauteuil instagrammable. Raphäl Yem y a pris la pose, à la rencontre d’Inès Sedikki.
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