La détérioration de la Grande Barrière de corail : voici l’une des nombreuses conséquences du réchauffement climatique. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1981, ce récif naturel inestimable voit son statut menacé… Des actions concrètes de la part des autorités australiennes pour la protéger doivent être prises. 

L’annonce est tombée en janvier dernier. Le Premier ministre Australien, Scott Morrison, a annoncé une enveloppe de 700 millions de dollars répartis sur neuf ans afin de protéger le plus grand récif corallien du monde… quelques mois après lui avoir évité d’être inscrit sur la liste des sites en péril de l’UNESCO. 

En 2015, l’ONU avait déjà menacé de rétrograder le statut de la Grande Barrière de corail en souffrance… À l’époque, l’Australie avait alors réagi en mettant sur la table un plan d’investissement de plusieurs milliards de dollars pour lutter contre la détérioration du site… mais pas que. En effet, pour le pays, la Grande Barrière de corail représente une manne financière importante en générant quelque 4,8 milliards de dollars de revenus à son secteur touristique… Or, son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco n’y est sans doute pas pour rien… 

Oui, mais voilà, les premiers milliards n’ont pas suffi, et sept ans plus tard, le site est toujours en danger après plusieurs épisodes de blanchissement de ses coraux (en 2016, 2017 et 2020). Le phénomène dû au réchauffement des eaux fait en effet courir à ces derniers un véritable danger de mort… 

La Grande Barrière de corail est composée de 3 000 systèmes différents de récifs, de 600 îles tropicales et de quelque 300 bancs de corail répartis sur une surface de 348 000 km². Elle abrite une biodiversité d’une beauté à couper le souffle : 400 espèces de coraux, 1 500 de poissons et 4 000 de mollusques, directement impactées par le réchauffement des eaux. La tortue verte et le dugong sont par exemple menacés d’extinction. 

Et si les investissements promis pour la protection du site sont essentiels, ils ne suffiront sans doute pas ! C’est en tout cas, l’avis pessimiste de nombreuses associations. Quant au dernier plan entériné par l’Australie, il prévoit surtout de limiter la pollution par les eaux de ruissellement agricole… Pas vraiment de quoi régler le problème de la hausse des températures… 

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