Petit rappel à ceux qui n’y voient que du charabia : l’open data est une pratique participative qui, comme son nom l’indique, permet aux citoyens d’accéder librement et gratuitement à des informations (données) généralement (mais pas tout le temps) “libérées” par les autorités publiques via les canaux numériques.
Le principe est d’amplifier la collaboration citoyenne et la transparence entre les autorités publiques et le grand public. L’accélération de la pratique de l’open data est rendue possible grâce à la numérisation de notre société. C’est elle qui permet d’échanger plus facilement les informations.
Cette disponibilité accrue des infos permet à tous les acteurs – qu’ils soient publics, associatifs, entreprises ou particuliers – de prendre des décisions en meilleure connaissance de cause, de se lancer dans des projets plus pertinents et de tisser des liens.
Si le principe reste abstrait pour vous, voici un exemple pour vous faire une idée plus nette : le grand Chambéry et la ville de Chambéry ont fait appel à deux témoignages pour signifier l’intérêt de l’approfondissement de l’open data lors d’un événement organisé le 2 mars 2021 sous le nom “Ouverture des données (open data) et participation citoyenne”.
D’un côté, François Van der Biest a présenté son site internet. Le Chambérien a pris appui sur les données disponibles pour créer un site internet autour des jardins partagés de l’agglomération. De l’autre, Pierrick Taluy, de l’association Roue Libre, a utilisé les données de la ville pour créer un outil qui suggère des aménagements cyclables dans l’agglo.
L’objectif de l’open data est donc assez simple : se challenger collectivement et réfléchir à des moyens pour améliorer la qualité de la vie locale.
N’hésitez donc pas à appeler vos mairies ou à consulter leur site internet. Vous pourriez être en mesure de participer à tout un tas de projets exaltants grâce à l’open data !