D’après WWF, entre 1970 et 2018, les populations de vertébrés sauvages (poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles) ont chuté en moyenne de 69% au niveau mondial. 

La biodiversité joue un rôle vital dans le fonctionnement de nos sociétés et est essentielle à l’existence humaine (fertilité des sols, pollinisation des végétaux…). En cela, risquer sa disparition, c’est risquer de voir disparaître jusqu’à l’humanité toute entière… Et si la planète mourrait à petit feu… 

Les activités humaines sont considérées comme la principale raison de ces disparitions d’espèces. Et malgré tous les cris d’alarmes pour préserver la vie sur Terre, l’Homme est en train de programmer aussi son autodestruction… 

Actuellement, l’Indice Planète Vivante (indicateur d’état de la biodiversité mondiale) démontre qu’entre 1970 et 2018, les populations de vertébrés sauvages (oiseaux, mammifères, poissons, amphibiens et reptiles) ont considérablement baissé, en moyenne de 69% au niveau mondial ! Ce chiffre était de 68 % dans le rapport WWF 2020 (couvrant la période de 1970 à 2016) et de 60 % dans celui de 2018 (couvrant la période de 1970 à 2014).

Les enjeux sont donc éminemment sérieux et les conséquences seront inévitables… 

Cette crise de la biodiversité que connaît la planète trouve son apogée en Amérique latine où elle est encore plus alarmante. Dans cette région, en effet, l’on constate qu’en termes de type d’espèces, l’état des populations d’eau douce est critique puisqu’elle affiche une baisse de 83% à l’échelle mondiale !

Cette année, L’ONG a choisi dans son rapport de soulever le lien entre crise climatique et crise de la biodiversité. Et selon ce dernier, un réchauffement moyen de la planète de 1,5°C pourrait entraîner une perte totale de 70 à 90% des coraux d’eau chaude quand un réchauffement de 2°C pourrait conduire à une perte de plus de 99% d’entre eux. Le réchauffement climatique reste alors déterminant pour la biodiversité.

Rappelons que la France est l’un des pays qui abrite le plus grand nombre d’espèces mondialement menacées…

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