Mettre l’énergie solaire au service de l’environnement  : voici l’objectif de cette initiative, partie intégrante du New Deal de la Banque africaine de développement sur l’énergie en Afrique. En 2019, les chefs d’État des pays du G5 Sahel, à savoir  : le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger, ont approuvé la mise en œuvre de ce projet. 

Il s’agit de l’un des piliers phares de la Grande Muraille Verte. Son ambition ? Faire du Sahel, qui compte parmi les régions les plus ensoleillées du globe, la plus grande zone solaire du monde. Le projet Desert to Power (DtP) fournira 10 GW de capacité supplémentaire à 250 millions de personnes. Ainsi, onze pays sont concernés par ce programme : le Burkina Faso, l’Éthiopie, l’Érythrée, Djibouti, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Soudan et le Tchad.

Afin de déployer ce dispositif ambitieux, la Banque africaine de développement a annoncé investir près de 380 millions de dollars. Un investissement majeur qui permettra de répondre à un double enjeu : le défi climatique et énergétique. La facilité de financement se focalisera sur la production d’énergie solaire à grande échelle par des producteurs indépendants d’électricité et sur des solutions de stockage d’énergie.

Les pays du Sahel comptent parmi les moins développés d’Afrique avec un PIB moyen 2,5 fois inférieur à celui du reste du continent. Or, le faible taux d’accès à l’électricité freine d’autant plus leurs capacités de croissance. 

L’initiative DtP sera déployée sur sept ans, avec une mise en service effective prévue pour 2030.

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