À l’occasion de la COP26, une assemblée citoyenne, composée par 100 personnes issues du monde entier s’est réunie pour accompagner les négociations entre les États.
Pour sélectionner le panel de citoyens constitutif de l’assemblée, un tirage au sort en deux étapes a été mis en place. Un algorithme a indiqué 100 sites à travers le monde, ensuite des organisations partenaires locales ont identifié les personnes qui pourraient participer selon différents critères (l’âge, le genre, le niveau d’éducation et, logiquement, la préoccupation par rapport au climat). On y compte finalement 18 Chinois, 17 Africains, 10 Européens, 18 Indiens et encore 5 Américains dont 70 % gagnent moins de 10$ par jour. Chaque citoyen est accompagné d’un « community host » qui met à disposition tout l’équipement nécessaire et qui assure la traduction des échanges. De tous les âges et nationalités, autant d’hommes que de femmes, ils ont tous répondu à cette question : « Comment l’humanité peut-elle répondre aux crises climatique et écologique d’une manière efficace ? ».
S’interroger sur l’efficacité de l’action climatique à une échelle mondiale
L’Assemblée mondiale des citoyens a commencé par voter pour que le crime d’écocide soit inscrit dans toutes les lois (internationales et nationales)… et qu’il soit strictement appliqué. La déclaration de l’Assemblée mondiale, qui est présentée aux dirigeants mondiaux lors de la conférence sur le climat COP26.
Le rapport final est attendu pour mars 2022 alors qu’une première série de propositions a déjà été présentée à la COP26.
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