Lancé en 2015, le Fonds Carbone de La Banque Postale est désormais appelé le Fonds Impact climat et biodiversité. ll s’agit d’un dispositif interne, volontaire et inédit, de monétisation de l’empreinte carbone de La Banque Postale, agissant en faveur de sa décarbonation. En 2023, le dispositif a évolué : une nécessité pour continuer de devancer les objectifs de l’Accord de Paris.
Afin d’agir concrètement sur ses émissions de gaz à effet de serre, La Banque Postale a lancé en décembre 2015 la première édition du Fonds Carbone. Ce dispositif interne, volontaire et inédit de monétisation de l’empreinte carbone de La Banque Postale, traduit la responsabilité environnementale de La Banque et s’inscrit au cœur de sa politique de décarbonation.
Désormais appelé le Fonds impact climat et biodiversité, le dispositif s’est renforcé avec un périmètre élargi mais des objectifs toujours plus ambitieux que l’Accord de Paris signé peu après sa création. La Banque Postale s’est engagée à atteindre un objectif de Zéro émission nette (Zen) à horizon 2040 sur ses activités bancaires, dix ans avant la date limite fixée par l’Accord de Paris*. En octobre 2021, sa stratégie de décarbonation a été validée scientifiquement par la Science Based Targets initiative (SBTi) : elle s’est notamment engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 46,2 % d’ici 2030 par rapport à l’année de référence 2019 et à ce que 85 % de ses encours éligibles SBTi soient couverts par un engagement climatique aligné avec l’Accord de Paris d’ici à 2030.Grâce à ses 4 étapes clés (mesurer, monétiser, réduire et compenser, le Fonds impact climat et biodiversité va permettre de contribuer plus fortement à l’atteinte de l’objectif de zéro émission nette à l’horizon 2040 du groupe La Banque Postale.
Afin de maintenir son niveau d’ambition et d’en faire un outil innovant contribuant à ces engagements, 3 nouveaux enjeux spécifiques ont été intégrés :: l’accélération de la réduction de l’empreinte carbone de La Banque Postale avec la réalisation de travaux de rénovation énergétique sur ses bâtiments ; une plus forte contribution climat et biodiversité avec le financement de projets nationaux et internationaux à fort impact en termes de séquestration de CO2 et de protection/restauration de la biodiversité et, enfin, la mise en œuvre d’un levier de sécurisation et de maîtrise du prix des crédits carbone, via le financement de son propre puits de séquestration de CO2. Ce nouveau dimensionnement a d’ailleurs nécessité la revalorisation du prix interne de la tonne de CO2, passant de 10,5€/teqCO2 en 2022 à 60 €/teqCO2 en 2023.
Depuis son lancement, ce Fonds a consacré plus de 3 millions d’euros au financement de projets internes et externes en faveur de la décarbonation lors de ses huit premières éditions. A eux seuls, les projets internes portés par les collaborateurs et soutenus par La Banque Postale ont déjà permis d’éviter l’émission de plus de 6000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Les projets externes visent à séquestrer et compenser les émissions résiduelles par le financement de projets sur le territoire national ou au niveau international. Quelle que soit leur origine, tous ces projets ont été sélectionnés selon les mêmes critères : leur performance environnementale et climatique en regard de leur rentabilité économique.
Les 110 projets lauréats lancés depuis 2015 répondent bien entendu aux critères exigés. En 2023, plus de 23 projets ont été récompensés lors de la dernière édition. Ceux qui ont été retenus en 2023 sont en majorité axés sur la réduction de la consommation d’énergie – 13 projets sur 23 -, les autres projets portaient sur les transports bas carbone (4), la gestion des déchets (4), la production d’énergie renouvelable (1) et la séquestration de CO2. Ces projets lauréats recevront au total un financement de près de 450 000 euros et devraient permettre d’éviter le rejet de plus de 700 tonnes d’équivalent CO2 dans l’atmosphère. Quinze Centres de la relation et de l’expertise client (Crec) de La Banque Postale en métropole et outre-mer figurent parmi ces lauréats. Leurs projets ont notamment concerné l’amélioration des systèmes de chauffage/climatisation et l’isolation des locaux, la mise en place de dispositifs pour économiser l’eau et l’électricité, la valorisation des mégots de cigarettes en énergie, la plantation d’arbres, l’utilisation des modes de transports doux comme le vélo pour les trajets domicile/travail, les économies de papier, la maîtrise des flux d’air froid et chaud dans les data centers, l’utilisation de smartphones éco-responsables ou le recyclage des cartes bancaires.