L’Afrique est un continent en pleine croissance et en plein développement. Pour autant, 32% des jeunes souhaitent émigrer après l’obtention de leur diplôme. Un phénomène qui représente une menace pour l’avenir du continent, tant sur le plan économique, social, environnemental que technologique. C’est dans ce contexte que l’initiative Boost Africa a été lancée.

Voici une solution qui incitera peut-être les jeunes à demeurer sur le continent. Mais de quoi s’agit-il plus précisément ? Boost Africa est une initiative coordonnée par la Banque africaine de développement (BAD) en collaboration avec la Banque européenne d’investissement (BEI). Il s’agit de l’une des initiatives phares de la Stratégie de la Banque pour l’emploi des Jeunes en Afrique. Celle-ci vise à exploiter le potentiel du continent et à créer des opportunités sur le territoire.

Les objectifs visés sont multiples : faciliter et renforcer l’entrepreneuriat et l’innovation en Afrique, créer de nouveaux emplois de qualité pour les jeunes Africains, contribuer au développement d’un écosystème entrepreneurial performant en Afrique. Parmi les autres buts poursuivis également : remédier à l’insuffisance de financement aux étapes les plus risquées du démarrage des entreprises, mais aussi développer et renforcer les compétences et l’expertise des jeunes entrepreneurs. 

À terme, ces initiatives pourraient permettre de créer des entreprises modernes, d’accroître leur compétitivité au niveau mondial et régional, d’attirer des investissements tant nationaux qu’étrangers et de diversifier le profil des investisseurs. De quoi favoriser alors la création d’emplois et la croissance économique.

Les investissements à venir

Afin de relever les défis actuels et à venir auxquels le territoire africain est confronté, il est nécessaire de mettre en place des enveloppes ciblées.

Le volet relatif aux investissements sera structuré sous forme d’un co-investissement entre la BEI et la BAD, qui contribueront chacune à hauteur de 50 millions d’euros. Les investisseurs des secteurs privé et public seront également invités à co-investir en vue de mobiliser un montant total de 200 millions d’euros. En s’appuyant sur une approche de financement mixte, les responsables du programme espèrent constituer un portefeuille de 25 à 30 fonds au cours des 7 ou 8 prochaines années, et lever 1 milliard d’euros d’investissements supplémentaires au total.

Un objectif pour Boost Africa qui espère soutenir 1 500 PME, créer 25 000 emplois directs et au moins 70 000 emplois indirects !

Source:https://www.la-croix.com/

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