Adopté le 19 octobre dernier et décliné en six grandes ambitions, le programme 2022 de la Commission européenne établit les prochaines étapes de sa politique. L’Europe de demain sera donc plus verte, plus résiliente avec l’expérience de la crise sanitaire et résolument plus numérique !
Au début de chaque nouveau mandat de la Commission européenne, sont définis les domaines prioritaires sur lesquels la Commission se concentrera au cours de ses 5 années de mandat. Le programme de travail pour 2022 a ainsi été dévoilé en octobre dernier. Il prévoit de lancer pas moins de 42 nouvelles initiatives, construites autour de six grandes ambitions : une Europe adaptée à l’ère du numérique ; une économie au service des personnes ; une Europe plus forte sur la scène internationale ; la promotion de notre mode de vie européen ; un nouvel élan pour la démocratie européenne et un pacte vert pour l’Europe.
Il y affiche à nouveau la volonté de faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre d’ici à 2050, avec un cadre réglementaire pour la certification des absorptions de carbone. Les moyens seront orientés vers la construction d’une nouvelle stratégie de croissance pour transformer l’Union européenne en une économie moderne, neutre en carbone, compétitive, durable et efficace dans l’utilisation des ressources.
Le pacte vert pour l’Europe
Résolus à atteindre ces objectifs, les 27 États se sont engagés à réduire leurs émissions d’au moins 55 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 1990. Le pacte vert pour l’Europe propose de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de favoriser l’emploi et la croissance ; d’affronter le problème de la précarité énergétique ; de réduire la dépendance énergétique extérieure et d’améliorer la santé et le bien-être.
Des engagements concrets
En ce qui concerne la mobilité, elle ambitionne de réduire de 55 % les émissions des voitures et 50 % des émissions des véhicules utilitaires légers d’ici à 2030, avec zéro émission des voitures neuves d’ici à 2035. Pour le domaine de l’industrie, la transition écologique offre l’opportunité de créer de nouveaux marchés pour de nouvelles technologies avec de nouveaux produits propres.
35 millions de bâtiments pourraient ainsi être rénovés, avec 160 000 emplois verts supplémentaires créés dans le secteur de la construction, toujours à horizon 2030.
Pour soutenir l’effort du secteur de la mobilité et du bâtiment, l’Europe engage 72,2 milliards d’euros sur 7 ans pour financer la rénovation et l’accès à une mobilité à émissions nulles, voire une aide au revenu. Côté bâtiment public, la Commission propose également de contraindre les États membres à rénover tous les ans au moins 3 % de la surface au sol de leurs bâtiments publics.
Le programme de travail dans son intégralité est disponible ici.
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